Yvonne Trah Bi, une conseillère de proximité – LFCI N°29 du 20 mai 2021

Yvonne Trah Bi, une conseillère de proximité – LFCI N°29 du 20 mai 2021

Chers compatriotes Être conseillère consulaire, c’est plus qu’un mandat représentatif, c’est un engagement du quotidien à votre service. Je sais bien ce que cette formule peut avoir de convenu en période électorale au moment où je me présente à nouveau sur la liste de Français de Côte d’Ivoire, Français du monde. Au-delà des petits fours

Chers compatriotes

Être conseillère consulaire, c’est plus qu’un mandat représentatif, c’est un engagement du quotidien à votre service. Je sais bien ce que cette formule peut avoir de convenu en période électorale au moment où je me présente à nouveau sur la liste de Français de Côte d’Ivoire, Français du monde. Au-delà des petits fours de l’ambassade, de la présence en bas de la passerelle à l’arrivée du président de la République et des commémorations officielles, j’ai toujours mené mon travail avec en tête, les devoirs de proximité et de solidarité dus à celles et ceux qui m’ont mandatée. Enseignante, militante associative de longue date, cette lettre, en guise de bilan, est un témoignage du travail de terrain que j’ai mené pour répondre de la confiance que les électeurs m’ont témoignée en m’élisant en juin 2014.

Chaque mardi matin, jusque la crise sanitaire, j’ai tenu une permanence au bureau qui avait été attribué au consulat pour les conseillers consulaires. Le consulat ayant restreint l’accès à ses locaux dès mars 2021, je me suis transportée aussitôt chaque mercredi à l’Institut Français pour être au rendez-vous des Français qui avaient besoin d’information, de conseil ou d’un coup de pouce auprès du consulat. Mon patronyme Ivoirien aura probablement aidé les binationaux à venir me voir plus facilement. Je faisais d’une pierre deux coups puisqu’en qualité de Présidente de l’Association Française de Bienfaisance, j’avançais en même temps sur les dossiers d’entraide qui me sont souvent envoyés par les équipes du consulat avec lesquelles j’ai toujours eu des relations de qualité empreintes de bienveillance et de professionnalisme. Qu’elles soient ici remerciées : service social, bourses, état civil, visas.

Car le conseiller consulaire, élu de proximité, élu de terrain, est censé être spécialiste dans de nombreux domaines et sur des dossiers parfois ardus. Sans être exhaustif : demande de nationalité, certificat de capacité à mariage, déclaration de naissance ou de décès, demande de livret de famille, établissement ou renouvellement de CNI, de passeport, inscription consulaire, Caisse des Français de l’Étranger, bourses, adoption, rapatriement, évacuation, retraite…

Beaucoup de Français me croient salariée du consulat et s’il m’est arrivé de me définir comme celle qui ouvrait les portes, je ne me suis jamais substituée à l’administration. En revanche, j’ai toujours milité pour contrebalancer, voire dénoncer parfois, la politique de dématérialisation des actes administratifs que le consulat met en œuvre dans le cadre des politiques de réduction des coûts de l’administration française. Cette situation qui éloigne beaucoup de Français de leur administration suscite de l’incompréhension, parfois de l’angoisse. Le service public fait partie de l’identité des Français.

A ces demi-journées hebdomadaires se sont ajoutés 6 à 8 conseils consulaires annuels (bourses, social, évaluation des projets de soutien au tissu associatif des français de l’Étranger, STAFE) où les échanges d’informations sont nécessaires. Cela sans compter les réunions sécurité et les conseils d’établissement où le conseiller est membre de droit. La vie de nos écoles reste une préoccupation majeure des Français résidant à l’étranger.

Avec les militants de Français du monde nous avons renforcé nos actions de solidarité et je me suis souvent appuyée sur nos trois élus au Sénat, toujours disponibles, pour remonter tel ou tel dossier ou difficulté qui demandait une intervention plus spécifique.

Ces 7 années de mandat ont été pour moi une suite ininterrompue d’expériences humaines intenses. Les remerciements discrets des compatriotes que j’ai pu aider, voire les simples sourires de satisfaction après un conseil, ont toujours été pour moi un encouragement à être à la hauteur d’un mandat prenant mais tellement enrichissant.

Pour que ce travail de proximité à votre service soit maintenu et développé, donnez-vous les moyens humains nécessaires en votant pour la liste Français du monde Français de Côte d’Ivoire et en y élisant plusieurs conseillers.
Je compte sur vous !

Yvonne Trah Bi, conseillière consulaire sortante

1 commentaire

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1 Commentaire

  • Gisèle
    20 mai 2021, 14 h 00 min

    Ton engagement exceptionnel et constant m’a incité à m’engager dans le milieu associatif. C’est une expérience partagée maintenant depuis de nombreuses années et j’y ai noué de fortes amitiés tout en me sentant utile. Donc un grand merci !

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