La nouvelle génération de Paris à Abidjan ;
Espace-temps de rencontre et d’échanges des nouvelles générations franco-ivoiriennes, francophiles et tropicalisées : un pied dans chaque monde pour donner le meilleur des deux. A Abidjan, le phare de l’ivoryfrench touch.
L’ivoryfrench touch, la source de l’enjaillement dans la francophonie !
Francophone
La Côte d’Ivoire, et plus particulièrement Abidjan, s’affirme de plus en plus comme l’un des centres du dynamisme francophone, une plateforme créative qui enrichit la langue française. L’ivoirien (et son argot, le noussi) s’impose dans le langage quotidien en contribuant activement à la création de mots, de syntaxes et d’expressions qui se diffusent dans toute la francophonie. « S’enjailler », « On dit quoi ? », « Qui va se négliger ? » … À travers la communauté africaine francophone et grâce aux artistes populaires transnationaux trouvant leurs racines dans celle-ci, ces mots, ces images se retrouvent dans le parler quotidien des nouvelles générations dans les rues de Paris à Kinshasa, de Bruxelles à Alger, de Dakar à Genève, de Montréal jusqu’à Marseille… et depuis peu dans les dictionnaires même !
Ivoirienne
Le sillon de cette créativité, c’est Abidjan la cosmopolite, la ville-monde intégrée à l’archipel urbain planétaire… Avec la Côte d’Ivoire comme mère. Elle s’est bâtie sur quatre grands groupes linguistiques et culturels : l’Akan, le Krou, le Malinké et le Sénoufo. Elle s’est aussi bâtie en ne cessant d’accueillir des familles plus lointaines, venues du reste de l’Afrique, d’Asie ou d’Europe. La Côte d’Ivoire, nation arc-en-ciel en Afrique de l’ouest, porte en son sein le multiculturalisme. Sa République le sait, et par son hymne, elle en fait sa promesse, son projet, son destin : la patrie de la vraie fraternité. C’est dans ce brassage et son alchimie qu’est née une culture nouvelle.
Un pied dans chaque monde : une communauté, une culture
Ainsi, même si l’Histoire n’est pas souvent tendre ni juste, avec la langue en partage, ce sont des ponts vers l’avenir et des cultures communes qui tous les jours se construisent. Et dans le mélangement abidjanais est née cette culture, portée par plusieurs communautés : les Ivoiriens francophiles et frenchy, les Français ivoirophiles et tropicalisés, puis, souvent issues de la rencontre des deux, les familles et nouvelles générations franco-ivoiriennes ou ivoiro-françaises ! C’est une culture à la rencontre entre les cultures françaises et les cultures ivoiriennes. Du bon pain au levain au prélassement au maquis, du bon vin au champagne des fêtes, du palabre de circulation à la sape extravagante, de la bouche sucrée à l’enjaillement de la vie…
Pour leurs voisins (mêmes francophones !) comme pour les voyageurs de passage, les Ivoiriens peuvent être so frenchy !
Plus qu’une double culture, la nouvelle génération porte une nouvelle culture. Une génération dynamique qui désormais porte Abidjan dans le monde ; une matrice de futures relations culturelles, économiques et politiques entre la Côte d’Ivoire et la France.
So why don’t tell it in french?
Car de la même façon que la langue anglaise prit de nombreux mots à la langue française, notre approche décomplexée de la langue s’autorise à puiser dans les autres idiomes, puis se les approprier… un peu comme s’enjailler vient d’enjoy qui lui-même descend d’en-joie !