Le partage des informations c’est déjà de la solidarité en actes. C’est ce que Français du Monde, l’association reconnue d’utilité publique que je préside en Côte d’Ivoire, fait avec cette lettre info depuis plus d’un mois. Son cercle de lecture s’élargit à chaque publication. Cela montre ce besoin que nous avons de faire société là
Le partage des informations c’est déjà de la solidarité en actes. C’est ce que Français du Monde, l’association reconnue d’utilité publique que je préside en Côte d’Ivoire, fait avec cette lettre info depuis plus d’un mois. Son cercle de lecture s’élargit à chaque publication. Cela montre ce besoin que nous avons de faire société là où nous sommes, dans les pays d’accueil de notre communauté française. Nous sommes inquiets. D’abord pour nos familles et nos proches restés en France, où l’épidémie semble atteindre son sommet. Mais aussi pour ici. Les décomptes officiels des autorités ivoiriennes semblent en décalage avec les dispositifs mis en place surtout cette semaine avec ces centres de dépistage massif et ces centres de soins répartis dans les quartiers. Nous craignons des tensions fortes sur le système de santé qui accueillera certains d’entre nous. Certaines réactions politiques interrogent. Pour autant la crise n’est pas politique, elle est sanitaire, alors ne projetons pas ce que beaucoup ont vécu ces dernières années : tous les habitants d’Abidjan, Ivoiriens comme étrangers, sont égaux devant cette maladie. Notre consulat est à la barre, nous sommes en contact avec lui. Restons solidaires mais ne limitons pas cette solidarité à notre communauté, étendons là à toutes les personnes que nous côtoyons. Nous sortirons renforcés de cette épreuve.
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