Cum clave : avec la clef fermée. On emploie ce mot à propos des cardinaux qui doivent désigner l’un d’entre eux pape. Ils restent enfermés jusqu’à ce qu’une fumée blanche apparaisse, annonçant un accord. C’est un peu ce qui s’est passé à Abidjan, le dimanche après-midi. En effet, les prochaines élections sénatoriales se dérouleront en septembre. Elles renouvelleront la moitié des sièges du Sénat. Six des douze mandats des sénateurs des Français de l’étranger seront en lice et parmi ces six, ceux de Jean Yves Leconte de d’Hélène Conway-Mourray élus en 2017 sur une liste PS. La conjoncture politique en France et surtout la composition du collège électoral des sénateurs des Français de l’étranger (environ 500 conseillers consulaires élus en 2021), font que l’on peut raisonnablement envisager deux sièges à gauche pour nous représenter au Sénat. Les logiques de choix et d’ordre dans les listes partisanes font qu’il sera difficile pour Jean Yves et Hélène d’être à nouveau réunis sur la même liste en position éligible (les deux premières places). Nous souhaitons qu’ils soient réélus tous les deux. Français du monde a donc profité de la présence de nos élus pour les amener à discuter entre eux, formellement, et trouver un compromis en s’appuyant sur l’union à gauche. La fumée blanche se fait encore attendre.