Nos élus travaillent pour vous! – LFCI N°43 du 22/12/2022

Nos élus travaillent pour vous! – LFCI N°43 du 22/12/2022

Ce dernier trimestre de l’année 2022 a été particulièrement chargé pour nos deux élus, Jackie Bertho et Baptiste Heintz, tant les sujets de préoccupations pour les Français de l’étranger s’amoncellent, ici en Côte d’Ivoire comme ailleurs. Localement, les sollicitations de compatriotes à nos élus se comptent en centaine depuis le mois de septembre. Dans un

Ce dernier trimestre de l’année 2022 a été particulièrement chargé pour nos deux élus, Jackie Bertho et Baptiste Heintz, tant les sujets de préoccupations pour les Français de l’étranger s’amoncellent, ici en Côte d’Ivoire comme ailleurs. Localement, les sollicitations de compatriotes à nos élus se comptent en centaine depuis le mois de septembre.
Dans un contexte de hausse des prix et après des mois de ralentissement du rythme des affaires, les questions sociales ont été les premières à mobiliser nos représentants. Cela aura été l’objet direct de deux réunions du conseil consulaire, le premier relatif aux bourses scolaires et le second plus globalement sur la protection sociale. Pour l’un comme pour l’autre, le besoin croissant d’accompagnement de nos compatriotes s’est fait ressentir et, fidèles aux valeurs de Français du monde, nos élus y ont porté la voix de la solidarité et, fort heureusement, avec un consensus général du conseil.
Cette réalité, nos deux élus la constatent aussi grâce à leur présence assidue aux conseils d’établissements des écoles françaises, en rencontrant les équipes de direction et les communautés scolaires, professeurs, parents et élèves. Les écoles françaises, pour ce qui est du second cycle, s’approchent de la saturation et nos élus travaillent d’arrache-pied à l’émergence de solutions locales, durables et de qualité. En effet, face à l’objectif affiché du doublement des élèves dans le réseau mondial de l’enseignement français, les élus Français du monde sont attentifs à ce que le modèle français ne soit ni bradé ni ne devienne une simple franchise.
L’autre réalité, c’est le besoin toujours présent d’un service public fort aux côtés des Français établis hors de France. C’est ici le lieu de saluer les efforts des agents du consulat qui portent leurs missions souvent à bout de bras. Et pourtant les restrictions budgétaires ont abouties à la suppression de plus de dix postes depuis 5 ans, entrainant une surcharge de travail pour les agents consulaires, un service de plus en plus digitalisé, des délais longs pour des rendez-vous, des services, comme pour le traitement des demandes de visas pour nos collaborateurs, parents et amis. Les élus Français du monde s’inquiètent de l’état de congestion et de surtension de l’administration consulaire et malheureusement, les annonces présidentielles à Paris devant les ambassadeurs réunis n’ont eu d’effet que cosmétique. Or nos concitoyens ont besoin d’un service public réel, attentif et présent ; pas de boîte à courriel, de tchatbot ou autre répondeur impersonnel.
Nos élus n’ont eu de cesse d’interpeller les nombreux ministres de passage à Abidjan, avec malheureusement une écoute au mieux polie au pire inexistante. Pourtant, notre élu à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), Baptiste Heintz, l’a prêché devant le ministre de l’Intérieur, devant la ministre des Affaires étrangères et à trois reprises devant le ministre des Français de l’étranger ; ensemble avec Jackie Bertho, c’est à chaque parlementaire de passage que le signal d’alarme a été lancé ; et enfin notre député des Français d’Afrique du nord et de l’ouest, Karim Ben Cheikh, l’a défendu dans le projet de budget de l’action extérieur de l’Etat… Les interpellations à l’AFE ont donné l’occasion au ministre de formuler des vœux pieux qui n’auront pas survécus au coup de balai du 49-3 donné au travail à l’Assemblée nationale.
Alors, comptant aussi sur nos forces et ressources locales, un conseil consulaire spécial sur la situation économique a été l’occasion d’appeler à une plus grande concertation et harmonie des différents fédérateurs des entrepreneurs et travailleurs français à Abidjan et en Côte d’Ivoire. Un souhait aujourd’hui aussi partagé par ces mêmes acteurs, laissant présager une plus grande cohésion au sein du milieu professionnel et d’affaires. Des premiers travaux ont même été lancés unanimement par le conseil consulaire, et notamment sur le problème persistant de la relation que nos compatriotes ont (ou justement n’ont pas) avec les banques en France… un premier travail d’enquête devait permettre d’objectiver cette situation en vue de la présenter au ministre de l’Économie et des finances.
Ce dernier n’aura néanmoins même pas fait l’effort de simuler une écoute polie ; il n’a simplement pas estimé utile de rencontrer la communauté française lors de son passage à Abidjan. En conclusion de son séjour, il vantera l’entrepreneuriat comme développement de nouvelles relations économiques entre la France et la Côte d’Ivoire. Manifestement il l’envisage sans les entrepreneurs Français de Côte d’Ivoire dont la contribution à l’emploi et à la santé économique du pays ne fait pourtant aucun doute, même auprès des autorités locales…

Pour les contacter par email :

Jackie BERTHO : jackiebertho.cdfe@gmail.com

Baptiste HEINZT : b.heintz@assemblee-afe.fr

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