Il y a vingt ans, le 10 mai 2001, la loi sur la reconnaissance de l’esclavage comme crime contre l’humanité était adoptée en dernière lecture au Sénat. Défendue par Christiane Taubira et portée par Jean Marc Ayrault premier ministre socialiste et maire de Nantes, un port qui s’est développé sur les bénéfices de la traite négrière, cette loi mémorielle consacrait la vérité de l’Histoire.

A l’occasion du vingtième anniversaire de la loi, l’Association des Antillais et Guyanais de Côte d’Ivoire a organisé à son siège à Cocody une conférence et un cocktail. Fdm-CI était présente pour partager avec sa grande sœur associative plus âgée de 28 ans (créée en 1953) le souvenir de cette période sombre de notre histoire nationale que nous devons regarder en face pour nous l’approprier et la dépasser. Le pardon donné ou demandé est difficile, mais il n’est pas possible sans la mémoire.

Merci encore à Rolande Ette, présidente de l’AAG-CI d’avoir donné à notre communauté française l’occasion de nous rencontrer, de nous renforcer, et au-delà de notre diversité, de maintenir notre vouloir vivre ensemble, le ciment de notre Nation.