les RICA, 5ème ! – LFCI N°38 du 7/04/2022

les RICA, 5ème ! – LFCI N°38 du 7/04/2022

Cette 5ème édition des Rencontres Interculturelles du Cirque d’Abidjan, du 14 au 20 mars, fut particulièrement joyeuse, généreuse et multiple. En guise de mise en bouche, un public très nombreux d’enfants du jardin public des 2 plateaux a pu suivre les déambulations de Saïd Mouhssine et de ses poubelles, accessoires d’acrobaties ou quand le ramassage

Cette 5ème édition des Rencontres Interculturelles du Cirque d’Abidjan, du 14 au 20 mars, fut particulièrement joyeuse, généreuse et multiple. En guise de mise en bouche, un public très nombreux d’enfants du jardin public des 2 plateaux a pu suivre les déambulations de Saïd Mouhssine et de ses poubelles, accessoires d’acrobaties ou quand le ramassage de déchets devient un jeu. En ouverture de la soirée de gala à l’Institut Français, Saïd est réapparu dans le théâtre de verdure de l’Institut dont il a fouillé et habité les moindres recoins tel un lutin, suivi par la musique de l’accordéoniste Livia Matos, fée brésilienne coiffée d’un chapiteau ambulant. Que la fête commence !

La thématique environnementale de cette édition fut illustrée et mise en scène à l’IFCI durant 4 soirs consécutifs, de la cérémonie d’ouverture à la grandiose finale du Cirque de Côte d’Ivoire. Le gala-patchwork de tous les spectacles a permis à chacun de faire ses choix car souvent plusieurs. On s’est laissé transporter par la compagnie des T’es rien sans la terre virevoltant dans leurs tissus aériens et la roue Cyr, on a ri et frémi devant Monsieur Clown Me In, seul en scène mais sachant partager avec le plus grand nombre. Le bar populaire marocain des Colokolo fut un voyage en soi, un récit à part entière : on y vole toujours plus haut, on y jongle sans qu’il n’y paraisse et on s’y distrait follement…encore ! Le cirque Atoufa des Burkinabés nous a aussi raconté une histoire, la leur, tragi-comique entre métaphores acrobatiques et pyramides à mille pattes. Avec le Circus Baobab de Guinée, les ressources de l’homme paraissent infinies à l’inverse de l’eau qui tarit, à la source de leur création. Enfin, la troupe ivoirienne, pléthorique par le nombre de circassiens et de tableaux qui s’enchainent à une allure vertigineuse, a su clore ce festival avec force et conviction. Le nom de ce spectacle ? Splendide, à l’image de cette 5ème édition.

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