C’est la rentrée, les retrouvailles après les deux mois estivaux, la reprise des activités scolaires et associatives, l’arrivée de nouvelles têtes dans le landerneau des Français de l’étranger en Côte d’Ivoire, les départs aussi. Une période qui devrait être placée sous le signe de l’optimisme des nouveaux projets et des nouvelles perspectives, mais les vents
C’est la rentrée, les retrouvailles après les deux mois estivaux, la reprise des activités scolaires et associatives, l’arrivée de nouvelles têtes dans le landerneau des Français de l’étranger en Côte d’Ivoire, les départs aussi. Une période qui devrait être placée sous le signe de l’optimisme des nouveaux projets et des nouvelles perspectives, mais les vents mauvais de la situation internationale et les nuages qui s’accumulent sur notre pays d’accueil, sont annonciateurs de tensions. C’est d’abord cette intersaison qui n’en finit pas en Côte d’Ivoire, elle est bien le signe que le changement climatique nous concerne aussi, pour ceux qui en doutaient encore. C’est la hausse des prix des produits de base qui affecte les plus pauvres. Ce sont les djihadistes qui frappent de plus en plus fort aux portes sahéliennes des pays côtiers du golfe de Guinée et aussi cette crise diplomatique avec le Mali alors que 3 millions de Maliens vivent en Côte d’Ivoire. Notre communauté a déjà vécu des périodes de tension en 2002, 2004, 2011. En ces temps incertains, il est important de renforcer ce qui fait notre ciment : la solidarité, la bienveillance et le plaisir de faire société à partir de toutes nos histoires individuelles, nécessairement riches et originales.
Dominique Louisor Tako, Présidente de Fdm-adfe-CI.
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