Hommage Maurice Courcier – LFCI N°35 du 27/12/2021

Hommage Maurice Courcier – LFCI N°35 du 27/12/2021

Le 22 novembre à l’IVOSEP les amis militants de Fdm-adfe rendaient un dernier hommage à Maurice Courcier qui nous avait quittés une semaine plus tôt. Né en 1945 à Casablanca où il a passé sa jeunesse avant d’aller étudier en France, il débute sa carrière professionnelle dans l’exploitation forestière et l’industrie du bois au Gabon

Le 22 novembre à l’IVOSEP les amis militants de Fdm-adfe rendaient un dernier hommage à Maurice Courcier qui nous avait quittés une semaine plus tôt. Né en 1945 à Casablanca où il a passé sa jeunesse avant d’aller étudier en France, il débute sa carrière professionnelle dans l’exploitation forestière et l’industrie du bois au Gabon et en Côte d’Ivoire. En 1983 il crée à Abidjan une société spécialisée dans l’installation et l’entretien des groupes électrogènes. Il retourne au Gabon en 1994 où il crée une société en informatique et revient définitivement en Côte d’Ivoire en 2010 où il continue ses affaires et devient membre de la Chambre de Commerce et d’Industrie Française en Côte d’Ivoire. Il prend sa retraite en 2015. Très tôt Maurice se reconnaît dans les valeurs de fraternité et de solidarité de l’Association des Français e l’Étranger (devenue Français du monde-adfe), entre dans l’association et tient les différents postes du bureau au sein de Fdm-adfe au Gabon et en Côte d’Ivoire. Il est élu au Conseil Supérieur des Français de l’Étranger de 1991 à 1994 et de 1997 à 2009, dont il a présidé la Commission des Affaires Économiques. Chevalier de l’Ordre National du Mérite, il a été Conseiller du Commerce Extérieur de la France. Le 22 novembre, l’ambassadeur de France et le consul adjoint sont également venus lui rendre un dernier hommage aux côtés de sa famille, de ses nombreux amis, collègues et connaissances. Nos trois sénateurs des Français de l’étranger ont témoigné par un petit message du souvenir que Maurice leur avait laissé : un homme engagé, volontaire et généreux. Maurice était représentatif de la construction de notre communauté de Français de Côte d’Ivoire, fruit de l’histoire de notre pays et du brassage des vies sur notre continent où le brassage des vies et le métissage des rencontres, créent du nouveau, du spécifique, en un mot de la créolisation.

 

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