Les journées internationales promues par les Nations Unies ont le mérite, pour les plus connues, de remettre tous les ans dans l’espace public des sujets de société centraux. Au-delà de l’aspect souvent convenu des évènements organisés ce jour-là, célébrer les droits des femmes le 8 mars, c’est se rappeler par exemple qu’à Abidjan, une enquête de 2020 menée par l’ONG CPDEFM (Citoyennes pour la Promotion et Défense des Droits des Enfants et des Minorités), montre que plus de 200 féminicides y sont perpétrés chaque année (104 pour la France en 2022). C’est se rappeler aussi que le doute sur la prétendue justice de la réforme des retraites menée par le gouvernement, a débuté quand un ministre a admis que les travailleuses seraient plus impactées que les hommes par le report de l’âge de la retraite. L’égalité des droits entre les femmes et les hommes est encore un combat. Dans son travail quotidien d’accompagnement des ressortissants français dans leurs démarches administratives ou en difficulté, Français du monde-adfe mène aussi ce combat.