L’Etoile du Sud et la mémoire ivoirienne – LFCI N°33 du 14/10/2021

L’Etoile du Sud et la mémoire ivoirienne – LFCI N°33 du 14/10/2021

Le 24 août l’Etoile du Sud à Treichville recevait l’Ambassadeur de France. Il avait émis le souhait de visiter ce site qui lui semblait, même avant son arrivée en Côte d’Ivoire, emblématique de l’histoire de la Côte d’Ivoire. En effet l’Etoile du Sud avait accueilli peu après la seconde guerre mondiale les premiers pas de

Le 24 août l’Etoile du Sud à Treichville recevait l’Ambassadeur de France. Il avait émis le souhait de visiter ce site qui lui semblait, même avant son arrivée en Côte d’Ivoire, emblématique de l’histoire de la Côte d’Ivoire.

En effet l’Etoile du Sud avait accueilli peu après la seconde guerre mondiale les premiers pas de ce qui allait devenir le PDCI. Jean Christophe Belliard nous a avoué qu’il était déjà passé devant sans imaginer que ce banal bar de rue à l’enseigne si visible pouvait être ce lieu de mémoire qu’il cherchait. Cela l’a étonné, il s’en est ouvert lors des discussions qui suivirent la visite de ce vieux quartier où résidaient les fonctionnaires « indigènes » pendant la période coloniale. Cet étonnement, le début de la sagesse, a piqué l’intérêt de l’association Etoile du Sud qui a alors organisé ses « causeries » musicales du 26 septembre autour de la mémoire collective de notre pays d’accueil. Y aurait-il une spécificité ivoirienne de la mémoire ? se sont demandés les participants au débat autour d’une bière fraîche et sous le ronron des ventilateurs. L’architecture, la musique, l’archéologie ont été convoquées pour finalement conclure que oui, probablement… mais laquelle ? Question ouverte.

 

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