Un chocolat du monde, en fait… En introduction et pour le bonheur de nos papilles, un chocolat fabriqué par le maitre des lieux et propriétaire du Bushman qui nous accueillait… Le Café du Monde devenu désormais un rendez-vous attendu tant par la pertinence des sujets proposés que par la qualité des débats valait son pesant
Un chocolat du monde, en fait… En introduction et pour le bonheur de nos papilles, un chocolat fabriqué par le maitre des lieux et propriétaire du Bushman qui nous accueillait…
Le Café du Monde devenu désormais un rendez-vous attendu tant par la pertinence des sujets proposés que par la qualité des débats valait son pesant de fèves ce mardi 18 mai. Car pour sa 3èmeédition, le Café s’est intéressé à cet or ivoirien, le cacao, autour d’Alain Porquet cacaoculteur et de Stéphane Brossard en charge du dossier cacao à la délégation de l’UE à Abidjan. Nous savions le sujet vaste et complexe, le nombre d’acteurs impliqués dans sa production, sa commercialisation, son exportation ou sa transformation présents dans la salle nous l’ont confirmé. La richesse de leurs interventions également. De l’exploitation de l’espace forestier – ou ce qu’il en reste- à la main d’œuvre sous-régionale souvent intraçable, du petit planteur tirant le diable par la queue et ses enfants sur ses plantations, des coopératives impuissantes face aux réseaux clientélistes et gourmants, le cacao en voit bel et bien de toutes les couleurs dans ce pays qui n’en demeure pas moins le 1erproducteur mondial (40%, 2,2 millions de tonnes).
La problématique proposée basée sur l’antithèse malédiction/bénédiction du cacao pour la Côte d’Ivoire n’a donné lieu à aucune réponse forcément manichéenne mais des vœux (pieux ?) ont été exprimés. Des boulevards de réflexion ont été tracés sans aucun doute. On dit que le chocolat est un anti dépresseur, nous en avions besoin tant la filière semble être une malédiction mais les savoureux cocktails furent un puissant antidote à la mélancolie.
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